Il paraît qu’il va y avoir moins de nouveautés pour cette rentrée littéraire. Il y en aura juste… 500 ! Vous avez bien lu : 500 nouveaux ouvrages qui vont se déverser sur les étals des libraires comme la misère sur le pôv’monde dans les prochains jours et les prochaines semaines.
Hausse du prix du papier ou non, inflation galopante ou pas, la rentrée littérale c’est comme le Beaujolais nouveau : quand il n’y en a plus il y en a encore. Mais, comme d’habitude, il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. Les grandes signatures des grosses écuries Gallimard, La Martinière, Libella, Albin Michel ou le régional de l’étape Actes Sud, vont turbiner comme chaque année. Et je ne parle même pas des deux géants du secteur (Editis et bien sûr le géant Hachette, et sa quasi position monopolistique.
En effet, la concentration croissante du secteur ne va pas arranger les choses pour les petits éditeurs, inaudibles et qui tirent le diable par la queue. Ils risquent d’ailleurs de tomber encore de plus haut après une année 2021 exceptionnelle (à quelque chose malheur est bon…) due aux loisirs forcés des Français, reconvertis à la lecture au coin du feu (?).
Selon les derniers chiffres d’EXPODIFF, la tendance est fluctuante. Le flou artistique actuel et les incertitudes n’incitent guère à la consommation de biens culturels. A moins de se chauffer avec les livres de leurs bibliothèques, il y a fort à parier que les Français fréquentent moins leur libraire cette année.
Bref, je m’égare, mais tout ça pour vous dire que face à la déferlante attendue, les auto-éditeurs et les micro maisons d’édition, n’ont qu’à bien se tenir pour surnager dans la déferlante de la Rentrée littéraire…
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